A l’occasion de l’édition 2021 du Congrès international des grands barrages, qui aura lieu en juin à Marseille, EDF et EPIDOR propose un article rédigé à quatre mains. Cet exercice offre l’occasion  de retracer l’histoire des ouvrages hydroélectriques de la Dordogne, de valoriser les actions communes réalisées par EDF et EPIDOR depuis plusieurs dizaines d’années pour allier production hydroélectrique et protection de l’environnement et de mener une réflexion sur les enjeux d’avenir du bassin et de son aménagement hydroélectrique.

Retrouvez ci-dessous le résumé de l’article suivi d’un lien pour le télécharger dans son intégralité.

Le bassin de la Dordogne abrite l’un des principaux complexes français de barrages hydroélectriques, construit pour assurer l’autonomie énergétique du pays, puis permettre la régulation du réseau électrique. Depuis, le contexte de gestion des barrages a profondément changé. En plus des évolutions propres au domaine de l’énergie, de nouveaux enjeux de multi-usages et d’environnement se sont affirmés comme des éléments stratégiques d’avenir :

  • l’évolution, due au changement climatique, de la cartographie des ressources en eau disponibles pour les services d’adduction en eau potable et pour l’agriculture ;
  • la nécessité, pour enrayer l’effondrement de certaines formes de biodiversité, de réduire tous les impacts écologiques dont ceux des barrages ;
  • les nouvelles fonctions sociales et économiques des retenues et cours d’eau en matière de paysage, de loisirs et de tourisme.

Plusieurs expériences innovantes ont été menées sur ces thèmes dans le bassin de la Dordogne :

  • la convention sur la réduction de l’impact des éclusées hydroélectriques (depuis 2004) ;
  • le programme de restauration écologique Initiative Biosphère Dordogne (2013-2015) ;
  • l’exercice prospectif Dordogne 2050 (2017-2020) ;
  • le partenariat entre EDF et EPIDOR l’établissement public du bassin, associant l’Etat.

Ces démarches contribuent à l’engagement du bassin versant, reconnu comme Réserve de biosphère depuis 2012 par l’UNESCO.