A l’occasion du projet Finadapter, soutenu par l’ADEME[1], l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) a considéré cinq études de cas métropolitains en matière de réponse des territoires au changement climatique ; parmi ceux-ci-, le bassin de la Dordogne et notamment les palus (marais fluviomaritimes) de basse Dordogne, reconnus comme d’ores et déjà engagés dans des démarches anticipatrices. L’élévation du niveau de la mer est identifié comme principal risque climatique de la zone des palus, risque augmenté par une profonde modification de l’usage des sols et l’urbanisation galopante. Un cas d’espèce où les pressions – climatiques et anthropiques existantes – poussent lentement mais sûrement repenser les équilibres en place.
Si le projet Dordogne 2050 a permis de faire émerger des voies tangibles d’adaptation pour différents projets démonstrateurs (« les sites pilotes »), l’intégration du climat parait moins évidente sur les palus. Si la vulnérabilité de cet espace est clairement appréhendée par le SAGE Dordogne Atlantique, il n’en ressort pas moins des entretiens menés que les collectivités se considèrent relativement démunies, y compris du fait de leurs capacités d’intervention très réduites. Une justification supplémentaire au fait que « l’ensemble des membres [de la CLE] s’accorde sur l’attention et l’énergie à octroyer à ce sous-territoire, si caractéristique et emblématique de l’aval du bassin de la Dordogne ».
Lien d’accès au document : https://www.i4ce.org/go_project/finadapter/
[1] Appel à projet ClimFi.