L’année 2019 a été une année particulièrement sèche et, à ce titre, est considérée comme une année de référence sèche pour le bassin versant de la Dordogne.
Les précipitations hivernales 2018-2019 n’ayant permis qu’une recharge modérée des nappes souterraines, c’est sur des niveaux piézométriques moyens que la période estivale de 2019 s’est amorcée. Les fortes températures et la faible pluviosité printanières ont ajouté au déficit, conduisant à un début d’étiage très précoce (mi-mai, soit un mois plus tôt qu’en 2018).
Les deux épisodes de canicules – fin juin, fin juillet – ont accéléré le processus en asséchant le sol et en provoquant une évapotranspiration intense.
La situation de crise aura été observée jusqu’au début octobre où 60% des cours d’eau présentaient encore une situation très défavorable pour la vie aquatique.
Le bilan 2019 de l’étiage sur le bassin de la Dordogne est à retrouver sur le site d’EPIDOR : https://www.eptb-dordogne.fr/public/content_files/bilan_2019_v2complet.pdf
Comme récemment relayés par les journaux nationaux et locaux, l’hiver 2019-2020 sera également marqué dans les annales pour les records de douceur enregistrés en février : « avec une anomalie de +2.7°C, c’est le plus chaud depuis le début des relevés, il y a 120 ans » (Source : Journal du Sud-Ouest, le 29/02/2020).
L’hiver aura par ailleurs été agité de plusieurs épisodes de tempêtes et de pluies intenses ayant notamment conduit aux inondations du bassin Dordogne fin décembre 2019. Quid de l’évolution climatique les prochains mois ? A suivre …